ETAPE 38 : Quinéville ➡️ Réville

Mercredi 8 Juin

⏱ Temps de marche : 4H30 | Distance : 18 KM 🥾

Météo du jour : ☁

😴 Hébergement : 🏕 Camping Municipal Jonville https://camping-jonville.fr/

Je franchis l’estuaire du Sinope, et profite de la marée basse pour marcher le long des parcs à huîtres. Les tracteurs sont en action, ils ont 3 heures devant eux pour charger le plus d’huîtres possible ! Je me rends compte que marcher dans la Baie n’est pas l’idée du siècle, je m’enfonce un peu dans la vase…

Balisage rouge et blanc sur fond rouge et blanc…

J’aperçois la presqu’île de la Hougue, site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, située en face de la ville de Saint-Vaast-la-Hougue.

Je passe la chapelle romane des Marins qui rend hommage aux marins disparus en Mer 🌊. Cela me procure la même émotion à chaque fois, quand les noms de jeunes et moins jeunes marins s’égrènent sur les murs froids de la chapelle. Tant de fils arrachés à leur Mère…

Saint-Vaast-la-Hougue, connu pour avoir été le premier port libéré par les alliés, est aujourd’hui un port de pêche (crabes, homards) et de plaisance, réputé pour son activité ostréicole.

Sur le quai, je vois un drôle d’engin : un bateau avec des roues ! C’est un bateau amphibie qui effectue la liaison jusqu’à l’ Île de Tatihou. Je décide d’y aller faire un tour, la traversée d’ 1,5 KM se fait en quelques minutes.

Sur cette île de 20 hectares se trouve un centre de culture scientifique dédié à l’algologie et à la zoologie maritime, un jardin botanique, et une réserve ornithologique (c’est d’ailleurs la saison des naissances ! 🐣).

Il y a également la Tour Vauban et un musée maritime où l’on peut découvrir l’histoire de Saint-Vaast-la-Hougue : le 29 Mai 1692, au large de Barfleur, eut lieu un terrible combat naval entre le vice-amiral Tourville et la flotte anglo-hollandaise. Douze vaisseaux français furent brûlés par les anglais pour ce qu’on appellera « la Défaite de la Hougue » ⛵.

Après cette chouette visite, je rejoins la terre ferme et longe la digue le long des parcs à huîtres. Je franchis la Saire, rivière longue de 37 KM, qui fait tourner les moulins à grains qui font la richesse de ce pays intime : le Val de Saire, un « jardin en bord de Mer » où vivent des artisans, potier, meunier, pêcheurs, éleveurs, agriculteurs, maraîchers, charpentier de marine…

J’entre dans le village de Réville et me dirige vers la pointe de Saire où se trouve le camping municipal, tout près du phare et du littoral où je vais me désaltérer au Bar de plage « Le Goéland » qui fait face à l’Île de Tatihou. https://www.facebook.com/legoeland1951/